DES ESPRITS A BEL SITO …
N’en faisons pas, mais il est certain qu’un lieu isolé,
une ruine chargée d’un patrimoine qui agonise, amène à laisser vagabonder
l’esprit. De la poésie, du charme se dégagent de cette bâtisse dans un écrin de
verdure. Loin de tout et en même temps, si près de ce Bordeaux que l’on domine
en toute quiétude et que l’on toise de toute la hauteur du coteau. Il ne manque
plus que la nuit pour amener le dernier acte.
Qui étaient ses anciens propriétaires ? Qui était là
pour accueillir le printemps en ce domaine ?
Certains, alors qu’ils avaient pignon sur le Pavé des
Chartrons et grand domaine dans le Médoc, y ont rendu leur dernier souffle.
On peut penser à Nathaniel Johnston, sans enfants mais
père de Bel Sito, qui a rendu l’âme en cette demeure le 14 décembre 1842.
Ainsi que Daniel II Guestier le 11 septembre 1900.
Pour les autres, encore un peu d’oubli avant de les
exhumer …
Certains cherchent.
En premier, le SPIRIT Adventures screw qui se
présente ainsi :
« Nous sommes une association composée de quatre
personnes, passionnées par le paranormal.
Nous nous rendons sur des lieux abandonnés chargés
d'histoire afin de savoir s'ils sont l'oeuvre d'activités paranormales.
Nous regroupons ici tous les phénomènes que nous avons pu
filmés et enregistrés lors de nos investigations.
Aucune de nos vidéos n'a été truquée. »
Ce groupe vient faire une session de Spirit Box, dans la
chartreuse de Bel Sito, équipé d’un OVILUS 3, un générateur phonétique qui permet
aux esprits de communiquer, voir vers 0"49 et 2"15 dans le lien
suivant :
Leur site
Pour ce qui est de l’abolition de l’Ordre des Templiers,
ici, on a plutôt eu les Pères de Bétharram au XXème.
Puis, une autre approche avec Paranormal Weird et son « Real
ghost in a french haunted house ». Dimitri M et Jean-Baptiste L sont deux
français chasseurs de fantômes.

Ils parlent du meurtre du second propriétaire,
Pierre-François Guestier, Duke de Floirac.
La vraie propriétaire (même si on considère que le régime
de la communauté était géré par l’homme) était plutôt sa femme, Anna Eliza Johnston,
qui en avait hérité de son oncle.
Ce surnom de Duke de Floirac est plus fantoche que son âme
qui expira aux Chartrons, près du
fleuve. Il est fait mention d’un empoisonnement, librement avancé par Jean
Giraud dans La Tribune de Bordeaux et soutenu par un médecin légiste.
Excellente musique d’ambiance, on est indéniablement à
Bel Sito, la mise en scène est travaillée, on ne peut retenir un bravo. C’est
beaucoup plus sympa que tous ces graffeurs et ces vandales qui essayent de
faire la course à l’érosion du temps, des éléments, l'inaction de certains.
Leurs comptes Facebook et Twitter
Bonnes errances, à toutes et à tous, ici-bas ou là-haut.
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