lundi 22 juin 2015

URBEX,

les nouveaux explorateurs des patrimoines en friche


Une petite balade récréative au milieu d'herbes folles  par Vince GX:
https://www.flickr.com/photos/vincegx/sets/72157626367757555/



" L’exploration urbaine, au sens propre, désigne le fait de recueillir des données sur des zones publiques du paysage urbain, délaissées tout ou partie du temps, en vue d’y accéder et de les utiliser. Cette activité, bien que clandestine, n’est prohibée en France que par quelques décrets, arrêtés préfectoraux, ou règlements internes de certaines administrations. Les exemples de cette activité sont rares et peu connus, pour des raisons pratiques évidentes liées à toute activité clandestine. On peut malgré tout citer celui de l’UX ou Urban eXperiment, dont l’exploration urbaine, au sens propre fut l’activité préliminaire, au début des années 80.
 
Au sens figuré, le terme provient de la traduction littérale de l’expression urban exploration créée par Ninjalicious dans les années 1990 et désigne une activité consistant à visiter des lieux, abandonnés ou non, et en général interdit d’accès, ou tout du moins difficile d’accès. Cette expression devient populaire dans le milieu cataphile à la fin des années 90, par le biais de reportages télévisuels. Elle marque le début de la diversification de la visite de friches en région parisienne. L’explorateur urbain apprécie la solitude des espaces situés en dehors des zones d’activité et de passage conçues comme telles : ainsi, la visite guidée de la nef d’une cathédrale sera remplacée par l’exploration nocturne de ses toits, les usines abandonnées deviennent un terrain de jeu."
Description par http://urbexfrance.fr/

BEL SITO, LA CRUZ ...

 
 
Villas abandonnées aux noms évocateurs,
de mystères et de rêves,
mais rien en subsistance de ce qu'elles furent vraiment.

La première se meurt,
sans un mot, sans une plainte,
la seconde n'est plus là depuis longtemps.

Ce blog a pour destination d'essayer de faire revivre cet endroit magique des hauteurs de Floirac (Gironde), du côté du Clauzet, d'un peu de Montagne et, à leurs pieds, ces palus qui s'étendent entre la Souys et Vimeney en bordure de Bouliac.
La vie des négociants à Bordeaux ou en quelques terres éloignées du Médoc ou de St-Emilion a été richement documentée, mais ces propriétés aux portes de la ville beaucoup moins.
Les Guestier en premier lieu, mais aussi les Johnston, les Lawton, les Cruse, les de Luze, les Balguerie-Stuttenberg, ... furent les acteurs et les propriétaires de ces parcelles.
Ces bourdieux, qui évolueront vers la propriété viticole telle qu'on la connait maintenant, étaient aussi bien des lieux d'exploitation que de détente et de réunions familiales. Les liens étaient ainsi entretenus entre les différentes branches, les enfants grandissaient ensemble et il n'était pas rare que des mariages au sein de la parentèle ne se réalisassent.
L'art, le sport, la culture, la foi (protestante puis catholique), y eurent leur place.
J'espère que vous aurez envie de suivre quelques épisodes de cette histoire.
 
A bientôt.